Aujourd’hui, réfléchir aux codes de l’architecture, ce n’est pas seulement penser forme, fonction ou esthétique : c’est répondre à une urgence collective. Car en France, la santé mentale, désignée « Grande cause nationale » pour 2025, révèle des souffrances de plus en plus visibles – troubles de l’anxiété, isolement, mal-être psychique – qui frappent diverses couches de la population. Dans ce contexte, les villes deviennent des terrains décisifs : elles peuvent être des refuges de bien-être, ou au contraire des cadres qui accentuent l’exclusion, la fragilité psychique, la désorientation sociale.
