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Carlos Moreno, artisan d'un urbanisme « du quart d'heure »

Théoricien de la « ville du quart d'heure », l'universitaire Carlos Moreno promeut, de Paris à Buenos Aires, le concept d'une ville respirable, compacte et désirable, où l'on peut tout faire à un quart d'heure de chez soi, à pied ou à vélo.
Carlos Moreno
Carlos Moreno
Par Hélène Duvigneau (AFP)
10 mai 2024 | 7:54

Le Franco-Colombien de 65 ans sillonne la planète pour assurer le service après-vente d'un concept qu'il expérimente depuis 2016, la « ville du quart d'heure », notamment à Paris, dans le périmètre des Jeux olympiques. « La rançon du succès », confie à l'AFP celui qui vient de publier le dernier de ses douze essais sur le sujet.
 
« Au départ, les gens me disaient c'est sympa, mais ça ne marchera jamais, parce que personne ne pourra travailler près de chez soi », rembobine le directeur scientifique de la chaire « Entrepreneuriat-Territoire-Innovation » à l'université Panthéon-Sorbonne. La pandémie de Covid-19 a rebattu les cartes. Alors que les villes sont aménagées depuis l'après-guerre pour aller toujours « plus vite et plus loin », les confinements ont obligé « à raisonner en courtes distances », expliquait-il au Monde en 2020. Outre qu'elle « désature » les villes et limite les déplacements pendulaires carbonés, en réponse à l'urgence climatique, la temporalité du quart d'heurevise, selon Carlos Moreno, à répondre à six besoins essentiels : « habiter, travailler, s'éduquer, se soigner, s'épanouir et s'approvisionner ».

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