Pour quiconque ayant traversé les villes de la périphérie parisienne, le constat n’aura rien de surprenant. Le vide gagne de plus en plus d’immeubles de bureaux de première et deuxième couronnes, la vacance structurelle laissant inéluctablement place à l’obsolescence et à la désuétude. Que faire de toute cette offre disponible à la location qui s’élève aujourd’hui à 6,1 millions de m2, mais pourrait atteindre les 10 millions de m2 d’ici 2030, selon l’ORIE ? La transformation vers de nouveaux usages s’impose forcément comme une évidence à l’industrie immobilière. D’abord, parce qu’elle permettrait d’insuffler une nouvelle vie à ces immeubles zombies, à un moment où l’Hexagone est plongé dans une grave pénurie de logements.
