Comme beaucoup de hauts dirigeants du secteur, le goût de l’immobilier est venu à Cécile Tricault en cours de route, au bonheur des rencontres et des opportunités. Lycéenne douée, passionnée de musique – elle a fait le conservatoire de Bordeaux –, mais aussi dotée d’affinités pour les mathématiques et les disciplines scientifiques, elle flirte avec l’idée de faire des études de médecine et choisira plutôt l’école préparatoire avec l’idée d’intégrer ensuite une école d’ingénieur. « À ce moment, le fait de devenir ingénieure m’évoque plutôt des idées en lien avec le son, d’allier mon intérêt pour les mathématiques et les sciences avec ma passion pour la musique », se souvient-elle. Ravie d’être reçue à l’École centrale Paris, « l’une des écoles les plus prestigieuses », elle quitte sa Gironde natale avec enthousiasme et ambition pour rejoindre la capitale. « Je n’avais jamais envisagé de rester à Bordeaux, car je savais que tout était très ouvert pour moi », reconnaît-elle. C’est au moment de se spécialiser, à l’approche de la troisième année, qu’elle bifurquera de son projet initial, plus technologique, pour s’orienter vers le génie civil et le bâtiment, attirée par le caractère concret de ce domaine. « D’ailleurs, encore aujourd’hui, j’apprécie toujours le fait de contribuer à bâtir », confie-t-elle.